Étudier c’est bien, mais étudier en prenant des pauses, c’est mieux! Comme nos muscles à l’entraînement physique, le cerveau fonctionne de façon optimale si on entrecoupe judicieusement ses plages de travail par des périodes de repos. Et les neurosciences nous l’ont récemment confirmé. Puisque les besoins d’étude varient d’un apprenant à l’autre ou même d’une fois à l’autre chez un même apprenant selon divers facteurs (âge, objectif d’apprentissage, disponibilités, etc.), nous vous proposons trois programmes d’entraînements pour un apprentissage optimal. Chacun de ces programmes peut être répété autant que nécessaire ou suivi en alternance avec un autre!

Pour tirer le meilleur de vos pauses

Pour tirer tous les bienfaits d’une pause, il est essentiel de dé-cro-cher! Pour y parvenir, il faut d’abord respecter le temps de repos qu’on s’est fixé. Parce que le repos c’est du sérieux, n’hésitez pas à utiliser un minuteur! Divers minuteurs sont d’ailleurs disponibles en ligne.

Afin d’aider le disque dur de votre cerveau à « défragmenter », l’activité choisie doit être agréable, régénérante et distrayante. La nature ou ce qui l’évoque semblent être particulièrement indiqués, de même que le fait de bouger, d’écouter de la musique, de méditer, de se laisser aller à rêvasser ou encore de faire une sieste énergisante (power nap)!

Le sommeil jouant un rôle clé dans l’apprentissage (voir Neurosciences : apprendre en 4 temps) — un manque à ce niveau pouvant vous faire perdre de 20 à 30 % de vos capacités cognitives — la petite sieste n’est donc pas une option à négliger. Sachez toutefois que celle-ci ne devrait durer que 15 à 20 minutes, et que le moment le plus profitable pour s’y adonner est vers 14 h, un moment de la journée qui correspond à un creux circadien.

Sur ce, bon entraînement!

Catherine Meilleur

Auteure:
Catherine Meilleur

Rédactrice de contenu créatif @KnowledgeOne. Poseuse de questions. Entêtée hyperflexible. Yogi contemplative.