L’apprentissage collaboratif et l’apprentissage coopératif sont souvent confondus, alors qu’il s’agit bel et bien de deux types d’apprentissage distincts. Voici ce qu’ils ont en commun et ce qui les différencient!

Qu’un apprentissage soit collaboratif ou coopératif, il est question d’apprendre en atteignant un objectif commun grâce à la participation de tous les membres du groupe.

Leur objectif pédagogique et leurs modalités ne sont toutefois pas les mêmes. L’objectif pédagogique de l’apprentissage coopératif est de faire en sorte que chacun apprenne un contenu prévu, structuré et imposé tout en améliorant ses aptitudes de collaboration.

L’apprentissage collaboratif de son côté vise à aider l’apprenant à atteindre un but commun partagé ainsi que des objectifs personnels, en plus de lui permettre d’apprendre « à sa façon »; tout cela en explorant, en découvrant ou en développant un contenu ou une structure.

Ainsi, la coopération mise sur la répartition des tâches et des responsabilités entre les membres du groupe, alors que dans la collaboration chaque membre est responsable de réaliser sa tâche à sa façon — tâche qui, bien qu’accomplie différemment, est sensiblement la même pour tous, contrairement aux tâches réparties dans une démarche coopérative.

L’apprentissage collaboratif, plus souple et qui convient bien aux adultes, exige donc plus d’autonomie et de contrôle de la part de l’apprenant, qui prend davantage de décisions et assume plus de responsabilités. En somme, l’apprentissage collaboratif est une démarche active par laquelle chacun travaille à construire ses connaissances et dont l’un des bienfaits collatéraux est de permettre de développer des compétences relationnelles fortes.

Catherine Meilleur

Auteure:
Catherine Meilleur

Stratège en communication et Rédactrice en chef @KnowledgeOne. Poseuse de questions. Entêtée hyperflexible. Yogi contemplative

Catherine Meilleur possède plus de 15 ans d’expérience en recherche et en rédaction. Ayant travaillé comme journaliste, vulgarisatrice scientifique et conceptrice pédagogique, elle s’intéresse à tout ce qui touche l’apprentissage : de la psychopédagogie aux neurosciences, en passant par les dernières innovations qui peuvent servir les apprenants, telles que la réalité virtuelle et augmentée. Elle se passionne aussi pour les questions liées à l’avenir de l’éducation à l’heure où se pointe une véritable révolution, propulsée par le numérique et l’intelligence artificielle.