Pensez-vous trouver la motivation et la persévérance nécessaires pour atteindre un but si vous n’êtes pas convaincu d’y arriver? D’après la théorie de l’auto-efficacité de l’éminent psychologue canadien Albert Bandura, pionnier du courant sociocognitiviste, si vous avez peu confiance en vos capacités, vos chances d’y parvenir sont minces. C’est que le sentiment d’efficacité personnelle est un mécanisme central de la gestion de soi inhérent à notre motivation, nos accomplissements et notre bien-être. Utilisée en psychothérapie, la théorie de Bandura l’est aussi dans de nombreux autres domaines dont celui de l’éducation. Voyons de plus près en quoi consiste ce sentiment, comment il s’inscrit dans l’œuvre de Bandura et pourquoi il est plus pertinent que jamais de s’y intéresser.

À la base de la théorie sociocognitive

Albert Bandura, qui est l’une figures majeures de la psychologie au XXe siècle, a commencé à s’intéresser au sentiment d’efficacité personnelle (Self-efficacy), aussi dit d’auto-efficacité, à la fin des années 1970. Cette notion est au cœur de sa théorie sociocognitive qui explique le développement et le fonctionnement humains par des interactions continues et réciproques entre des facteurs personnels, comportementaux et environnementaux (ou contextuels). Appelée dans un premier temps « théorie de l’apprentissage social », la théorie sociocognitive développée par Bandura marque un tournant majeur en psychologie. À la fois explicative, prédictive et opérationnelle, elle dépasse les théories dominantes de l’époque que sont le sociostructuralisme, la psychanalyse et le behaviorisme, tout en en intégrant certains aspects. « Bandura a produit l’une des seules théories “englobantes” qui survivent au début du XXIe siècle », explique le professeur en sciences de l’éducation Philippe Carré en précisant que l’éminent psychologue a su « reformuler, pour mieux en faire de nouvelles synthèses, d’anciennes questions comme celle de la motivation, de l’apprentissage ou de la dépression, et les articuler dans une théorie globale authentiquement dialectique de l’individuel et du social ». Pour Bandura, la dimension sociale de l’être humain est en effet indissociable de sa dimension individuelle, et c’est pourquoi dans son modèle nous sommes en tant que sujets sociaux « à la fois » producteurs et produits de notre environnement.

Les deux autres notions qui sont, avec le sentiment d’efficacité personnelle, à la base de la théorie phare de Bandura sont le modelage social et l’autorégulation. Alors que pour les behavioristes les apprentissages sont principalement le fruit d’essais et erreurs, Bandura avance dès ses premières années d’universitaire que l’apprentissage tire plutôt sa source dans les cultures humaines et que c’est par le modelage social, aussi appelé expérience « vicariante », que se transmettent les compétences et les savoirs les plus sophistiqués, qu’ils soient manuels, comportementaux, sociaux, intellectuels ou autres. Le modelage social consiste en une forme d’apprentissage par observation d’autrui allant bien au-delà de la simple imitation. Cela s’explique par le fait qu’il implique que le sujet observateur saisit des règles implicites du comportement du sujet observé pour produire de nouveaux modèles de comportements qui seront semblables, mais qui les dépasseront — dans le sens où ils seront interprétés et utilisés de manière personnelle par le sujet apprenant. Ainsi, même des actes créatifs impliquent du modelage. Sans entrer dans toute la complexité du processus du modelage social, mentionnons que Bandura a identifié que quatre opérations doivent être mobilisées pour qu’il se mette en place : l’attention, la mémorisation, la reproduction et la motivation.

La notion d’autorégulation deviendra celle d’« agentivité » humaine — en référence à l’idée que l’individu est un agent actif de sa vie — et le sentiment d’efficacité personnelle en sera la clé.

Quant à la notion d’autorégulation, elle suppose que l’être humain est en mesure de s’observer lui-même, de s’autoévaluer, de changer et d’apprendre pour atteindre ses objectifs propres. En tant que sujets sociaux apprenants, nous ne faisons donc pas que reproduire ce que font nos modèles, mais sommes capables dans une certaine mesure de prévoir et d’intervenir activement sur nos actions et notre motivation. Alors que Bandura fera évoluer sa théorie, la notion d’autorégulation deviendra celle d’« agentivité » humaine — en référence à l’idée que l’individu est un agent actif de sa vie — et le sentiment d’efficacité personnelle en sera la clé. Il faut savoir que l’usage de notre potentiel d’agentivité et d’efficacité personnelle ne mène pas à tout coup à un dénouement positif pour l’individu, tel que l’explique Stephen Scott Brewer dans Rencontre avec Albert Bandura : l’homme et le scientifique :

« Notre analyse de cette capacité “agentique” serait bien incomplète si nous laissions au lecteur l’impression que, dans toutes circonstances, il y aurait une corrélation positive entre l’augmentation de sa capacité d’intervention sur sa vie et l’amélioration de la qualité de celle-ci. Bandura est explicite à ce sujet lorsqu’il affirme que le sentiment d’efficacité personnelle n’émerge pas dans le monde muni d’un système de valeurs prédéterminé. Tandis que presque tout le monde tâche d’influencer son propre devenir de manière plus ou moins systématique, l’aptitude humaine au contrôle peut s’avérer une capacité naturelle dont le bilan en termes d’impact sur la qualité de vie est au mieux mitigé. […] Le point essentiel que nous mettons en avant est que, même si l’une des caractéristiques déterminantes de l’agentivité humaine est la possibilité d’être à l’origine d’actes à visées diverses, cette agentivité peut être utilisée en bien ou en mal et peut engendrer des conséquences envisagées ou non. »

Un sentiment déterminant

Le sentiment d’efficacité personnelle est tiré de la théorie de l’auto-efficacité de Bandura d’après laquelle les individus développent et régulent des croyances (ou convictions) quant à leurs capacités à faire en sorte que des actes ou des événements se produisent. Aussi appelé auto-efficacité ou encore confiance contextuelle ou situationnelle, le sentiment d’efficacité personnelle correspond « aux jugements que les personnes font à propos de leur capacité à organiser et réaliser des ensembles d’actions requises pour atteindre des types de performances attendus » (Bandura, 1986). Selon Bandura, de toutes nos capacités autoréflexives qui gouvernent nos comportements, nos émotions et nos motivations, le sentiment d’efficacité personnelle est le vecteur le plus puissant. Et ce sentiment n’est rien de moins pour le père du sociocognitivisme que le fondement de notre motivation, de nos réalisations et de notre bien-être.

Selon Bandura, de toutes nos capacités autoréflexives qui gouvernent nos comportements, nos émotions et nos motivations, le sentiment d’efficacité personnelle est le vecteur le plus puissant.

De nombreuses études ont validé le postulat central de la théorie de l’auto-efficacité, que son auteur résume comme suit : « Si les gens ne croient pas qu’ils peuvent obtenir les résultats qu’ils désirent grâce à leurs actes, ils ont bien peu de raisons d’agir ou de persévérer face aux difficultés » (Bandura, 1997). Le sentiment d’efficacité personnelle concerne toujours des jugements personnels spécifiques à une catégorie précise de tâches ou d’opérations, par exemple le fait d’être bon en dessin; il serait donc inadéquat de généraliser en sentiment d’efficacité artistique un sentiment d’efficacité en dessin. Dans la même veine, une étude menée auprès d’apprenants (Bong, 1999) a conclu que plus ceux-ci développaient leur expertise dans une matière, plus leurs jugements tendaient à se raffiner à ce sujet, les rendant plus aptes à déterminer s’ils possédaient réellement ou non les compétences pour accomplir une tâche semblable à celle qu’ils maîtrisaient.

Le sentiment d’efficacité personnelle concerne toujours des jugements personnels spécifiques à une catégorie précise de tâches ou d’opérations, par exemple le fait d’être bon en dessin.

Malgré que le sentiment d’efficacité personnelle soit « spécifique », il peut, sous certaines conditions, essaimer d’une activité à une autre, comme l’explique Brandura : « Il existe plusieurs conditions sous lesquelles on obtient un certain degré de “transfert” de l’auto-efficacité. D’abord, un certain transfert peut s’effectuer lorsque les différentes activités en question sont régies par des ensembles de sous-compétences similaires. Ainsi, un cadre supérieur peut avoir une confiance comparable en sa capacité à gérer une entreprise et une collecte de fonds pour la ville où il habite, parce que ces deux activités, en dépit de leurs différences, font appel aux mêmes compétences en matière d’organisation et de résolution de problèmes. De cette manière, on obtient de la “généralité” ».

Enfin, le sentiment d’efficacité personnelle ne doit pas non plus être confondu avec le concept d’autodétermination de Deci et Ryan (1985) dont la théorie distingue la motivation intrinsèque et extrinsèque de l’être humain et avance que l’individu est proactif, orienté vers l’avenir et mû par trois besoins fondamentaux : l’autonomie, la compétence et l’appartenance sociale. Contrairement à Deci et Ryan, Bandura ne croit pas que les êtres humains viennent au monde avec le besoin de s’autodéterminer, et il rappelle que des études ont contredit l’idée soutenue par ses deux confrères voulant que les récompenses extrinsèques réduisent la volonté d’autodétermination. « Le problème de fond que je perçois dans la théorie de Deci et Ryan, c’est que le besoin d’autodétermination prend racine dans l’ensemble des comportements qu’il est censé motiver, avec tous les problèmes de circularité conceptuelle que cela comporte », explique Bandura en ajoutant que pour lui une théorie psychologique devrait avoir une utilité sociale, autrement dit des applications concrètes, ce que n’aurait toujours pas eu la théorie de l’autodétermination.

Une notion aux multiples applications

Nos convictions sur notre efficacité ont des répercussions dans presque toutes les facettes de notre vie, tant sur le plan personnel que professionnel; elles influencent notre façon de réfléchir, de ressentir, de nous motiver, de nous comporter, de faire des choix, d’affronter l’adversité et de mener notre existence en général. Ce n’est pas étonnant si cette notion est utilisée dans un large éventail de domaines : de la psychothérapie au sport en passant par le monde du travail et celui de l’éducation. Et malgré la connotation individualiste que peut avoir son nom, le sentiment d’efficacité ou l’auto-efficacité se transpose aussi au collectif, comme le résume Philippe Carré dans le numéro Bandura : une psychologie pour le XXIe siècle? de la revue Savoirs : « L’auto-efficacité n’est en aucun cas une notion individualiste : Bandura étudie les formes collectives du sentiment d’efficacité, à travers ses manifestations sur les champs politique, social, organisationnel, et dans ses variations interculturelles. La collaboration est analysée par le biais des convictions partagées dans les groupes quant à leurs capacités collectives et les finalités qu’ils peuvent atteindre ensemble. »

Puisque l’être humain n’est, selon Bandura, jamais coupé de sa dimension sociale, le collectif peut aussi d’après cette logique renforcer l’auto-efficacité des individus qui en sont partie prenante. Ainsi, d’après le psychologue « les systèmes sociaux qui entretiennent les compétences des gens, leur fournissent des ressources utiles, et laissent beaucoup de place à leur autodirection, leur donnent plus de chances pour qu’ils concrétisent ce qu’ils veulent eux-mêmes devenir » (Bandura, 1986). Si l’on transpose cette idée au domaine de l’éducation, le système social dont parle Bandura peut notamment s’incarner dans le système d’éducation, l’institution d’enseignement ou encore la classe. Précisons que l’autodirection est une autre notion que Bandura a intégrée à sa théorie sociocognitive. Elle réfère à cette capacité de contrôle psychologique que l’individu exerce sur ses buts, sa motivation et ses actions lorsqu’il apprend par lui-même, mais aussi plus largement dans toute activité qui lui permet de se développer. C’est d’abord et avant tout notre capacité à apprendre et à changer qui détermine notre potentiel d’autodirection. En s’appuyant en partie sur son propre vécu d’enfant ayant fréquenté une école de campagne typique de son époque, Bandura est tôt convaincu que « le contenu de la plupart des livres de classe est périssable, mais [que] les ressources de l’autodirection sont utiles tout au long de la vie ». Il croit d’ailleurs qu’en ce début de XXIe siècle, une éducation à l’autodirectivité est plus pertinente que jamais : « Les systèmes d’enseignement doivent changer de priorité, et passer de la simple transmission d’informations à la formation des étudiants pour qu’ils se forment eux-mêmes tout au long de leur vie […] L’éducation à l’autodirectivité est aujourd’hui vitale pour une société productive et innovante » (Bandura, 2002).

Un fort sentiment d’efficacité personnelle est associé à une capacité à se fixer des buts plus élevés, faire de meilleurs choix pour atteindre ses objectifs, investir plus d’efforts, persévérer davantage, envisager les tâches ardues comme des défis à relever, se montrer plus résilient et se remettre plus facilement d’un échec.

Les notions de potentiel et de contrôle sont à la base de l’auto-efficacité. Un fort sentiment d’efficacité personnelle est associé à une capacité à se fixer des buts plus élevés, faire de meilleurs choix pour atteindre ses objectifs, investir plus d’efforts, persévérer davantage, envisager les tâches ardues comme des défis à relever, se montrer plus résilient et se remettre plus facilement d’un échec. Les personnes qui ont développé une auto-efficacité élevée sont aussi en général plus positives, elles ont une perception plus favorable d’elle-même, une vie sociale plus satisfaisante et sont moins touchées par le stress, l’anxiété et la dépression. Chez ceux et celles qui éprouvent fréquemment un faible sentiment d’efficacité personnelle, ce sont les scénarios inverses qui tendent à se manifester.

Les quatre sources d’efficacité personnelle

L’une des données les plus intéressantes mises en lumière par les études sur l’auto-efficacité est que la réussite ne repose pas uniquement sur nos aptitudes et compétences « objectives », mais aussi sur nos propres croyances en nos capacités de réussir. Tel que l’explique Jacques Lecomte dans son article sur les applications de ce sentiment du numéro Autour de l’œuvre d’Albert Bandura de la revue Savoirs : « Des personnes différentes avec des aptitudes identiques, ou la même personne dans des circonstances différentes, peuvent donc obtenir des performances faibles, bonnes ou remarquables, selon les variations de leurs croyances d’efficacité personnelle. Certes, le niveau initial de compétences influe sur les performances obtenues, mais son impact est fortement médiatisé par les croyances d’efficacité personnelle. » Puisque le sentiment d’efficacité personnelle a l’avantage d’être relativement flexible, il est possible dans bien des cas de le renforcer. « Un petit succès qui persuade l’individu qu’il possède tout ce qu’il faut pour réussir lui permet de s’élever ensuite bien au-dessus de cette performance », écrit en substance Bandura dans son ouvrage phare sur le sujet Auto-efficacité. Le sentiment d’efficacité personnelle (2003).

La plus influente des quatre sources pour se construire un fort sentiment d’efficacité personnelle est l’expérience vécue, soit le fait de vivre des expériences de maîtrise et de succès dans une tâche ou une activité donnée.

Pour renforcer ses croyances d’efficacité, il est astucieux de commencer par se familiariser avec les quatre sources d’où elles peuvent émerger. Telles qu’identifiées par Bandura, il s’agit de l’expérience vécue, l’expérience vicariante, la persuasion sociale ou verbale et l’état physiologique et émotionnel. Il faut savoir que chacune de ces sources peut devenir complémentaire des autres en fonction notamment de la personne et du contexte. La plus influente d’entre elles pour se construire un fort sentiment d’efficacité personnelle est l’expérience vécue, soit le fait de vivre des expériences de maîtrise et de succès dans une tâche ou une activité donnée. La réussite ne doit cependant pas être trop facile, autrement nous risquons de l’attribuer à des facteurs extérieurs à soi. Selon la même logique, le fait de vivre des échecs est susceptible d’effriter notre auto-efficacité.

La seconde source la plus influente est l’expérience vicariante. Ainsi, voir d’autres personnes vivre des expériences de maîtrise et de réussite peut augmenter notre propre sentiment d’efficacité personnelle vis-à-vis des expériences en question. Plus la ou les personnes observées ont des caractéristiques en commun avec soi (âge, sexe, etc.), plus l’impact de l’expérience vicariante tend à être significatif. À l’inverse, si la ou les personnes observées se retrouvent en situation d’échec, nous risquons alors de mettre en doute notre propre efficacité à réaliser une même tâche.

La troisième source est la persuasion sociale ou verbale. Elle correspond, par exemple, aux conseils, encouragements ou avertissements qui nous sont adressés par des gens qui comptent à nos yeux et qui peuvent nous inciter à croire davantage — ou au contraire à nous faire douter! — que nous pouvons réussir une tâche ou une activité donnée. Le langage corporel peut également entrer dans cette catégorie. Cette troisième source est beaucoup moins importante que les deux précédentes et certains facteurs dont la crédibilité et le niveau d’expertise de la personne qui intervient peuvent changer la donne. Par ailleurs, la persuasion sociale ou verbale risque de nous influencer davantage si n’avons que peu d’expérience dans le domaine d’activité en question. Et si l’intervention d’autrui sonne faux, qu’elle semble irréaliste ou exagérée — même si l’intention derrière est bienveillante —, son effet tombera vite à plat.

Enfin, lorsque nous tentons d’évaluer nos capacités, nos états physiologiques et émotionnels deviennent une source d’information dont nous tenons compte. Si nous venons d’obtenir une mauvaise performance et que nous l’associons à divers signes d’inconfort émotionnel, tels que des tremblements ou des palpitations, ou encore à un état émotionnel aversif comme l’anxiété ou une soudaine panique, nous risquons d’en déduire que nous n’avons pas les ressources nécessaires pour réussir cette tâche ou cette activité. Heureusement, dans un scénario inverse, une émotion positive comme le plaisir que nous prenons à accomplir une tâche ou une activité peut renforcer notre sentiment d’efficacité personnelle et nous inciter à répéter l’expérience.

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Connaître la théorie d’Albert Bandura sur le sentiment d’efficacité personnelle et plus largement de sa théorie sociocognitive est un réel atout pour mieux apprendre, mais aussi pour s’accomplir dans chacune des sphères de notre vie. Bien que ce sentiment porte le plus souvent sur une tâche ou une activité spécifique, ses répercussions peuvent trouver une plus ample résonance en nous incitant à valoriser notre force de travail, notre persévérance. Comme l’atteste le père du sociocognitivisme : « Des expériences de maîtrise puissantes peuvent produire une profonde transformation de ses croyances d’efficacité qui se manifeste dans divers domaines de fonctionnement. Des victoires personnelles de ce genre aident à convaincre les individus qu’ils ont la capacité à exercer un contrôle sur leur vie. Ce qui se généralise, c’est la croyance en sa capacité à mobiliser l’effort nécessaire pour réussir dans diverses branches d’activité. »

Catherine Meilleur

Auteure:
Catherine Meilleur

Rédactrice de contenu créatif @KnowledgeOne. Poseuse de questions. Entêtée hyperflexible. Yogi contemplative

Catherine Meilleur possède plus de 15 ans d’expérience en recherche et en rédaction. Ayant travaillé comme journaliste, vulgarisatrice scientifique et conceptrice pédagogique, elle s’intéresse à tout ce qui touche l’apprentissage : de la psychopédagogie aux neurosciences, en passant par les dernières innovations qui peuvent servir les apprenants, telles que la réalité virtuelle et augmentée. Elle se passionne aussi pour les questions liées à l’avenir de l’éducation à l’heure où se pointe une véritable révolution, propulsée par le numérique et l’intelligence artificielle.