L’importance du jeu dans le développement et l’apprentissage chez les enfants est bien connue et les études sur le sujet abondent. Au cours des dernières années, on s’est mis à s’intéresser avec plus de sérieux aux bienfaits du jeu chez les adultes, notamment dans l’apprentissage. Les recherches sur les impacts du jeu chez les apprenants adultes sont cependant loin d’être aussi nombreuses que du côté des jeunes apprenants. C’est pourquoi une récente étude américaine menée par Lisa Forbes sur la pertinence du jeu comme stratégie d’apprentissage en enseignement supérieur mérite notre attention. Voici ses cinq constats sur le sujet!

Un mot sur la chercheure

Lisa K. Forbes, PhD, est professeure adjointe de clinique dans le programme de counselling de l’Université du Colorado à Denver. Elle est aussi professionnelle agréée en counselling et étudie pour pratiquer la thérapie par le jeu. En 2020, elle crée avec son collègue David Thomas Professors at play, un espace de discussion, de partage d’expériences et d’idéation pour y encourager l’utilisation du jeu et de l’amusement dans l’enseignement supérieur. Nous avons abordé dans un précédent article (S’amuser en enseignement supérieur, une voie d’avenir?) les visions de ces deux universitaires qui se sont donné pour mission de trouver comment rendre l’apprentissage plus efficace grâce au jeu et à l’amusement.

infographie sur jeu et apprenants adultes

Le jeu…

  1. est sous-utilisé et dévalorisé dans l’enseignement supérieur.
  2. cultive la sécurité relationnelle et un environnement de classe chaleureux.
  3. élimine les obstacles à l’apprentissage.
  4. éveille l’affect positif et la motivation des étudiants.
  5. déclenche une attitude d’apprentissage ouverte et engagée pour améliorer l’apprentissage.

Étude : Forbes Lisa K. The Process of Play in Learning in Higher Education: A Phenomenological Study. Journal of Teaching and LearningVol. 15, No. 1(2021),p.57-73.

Catherine Meilleur

Auteure:
Catherine Meilleur

Rédactrice de contenu créatif @KnowledgeOne. Poseuse de questions. Entêtée hyperflexible. Yogi contemplative.

Catherine Meilleur possède plus de 15 ans d’expérience en recherche et en rédaction. Ayant travaillé comme journaliste, vulgarisatrice scientifique et conceptrice pédagogique, elle s’intéresse à tout ce qui touche l’apprentissage : de la psychopédagogie aux neurosciences, en passant par les dernières innovations qui peuvent servir les apprenants, telles que la réalité virtuelle et augmentée. Elle se passionne aussi pour les questions liées à l’avenir de l’éducation à l’heure où se pointe une véritable révolution, propulsée par le numérique et l’intelligence artificielle.